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Des Blabla
24 septembre 2014

Pride

158254Emoustillée par ma copine Mam'Julie et incitée par Madame Mère, je suis donc allée voir " Pride ".
Quatre personnes dans la salle ! Ah, c'est clair que  " Transformers " et autres films de super-héros feront plus d'entrées et, vous voulez que je vous dise ? C'est bien dommage !
Non pas que je ne puisse pas me retrouver devant ce genre de films, ça m'arrive aussi, mais c'est dommage que Pride n'obtienne pas plus de succès...
Je sens bien que, là, j'ai déjà tué le suspens de savoir ce que j'en ai pensé mais tant pis !

C'est une comédie britannique comme seuls les britanniques sont capables d'en faire ! Ben oui, je suis désolée : les anglais sont peut-être parfois agaçants mais, en matière de rugby et de comédies, ils se posent là... C'est un fait !
On y retrouve un fond de drame social (comme on pouvait avoir dans " The full monty " ou " Billy Elliot ") mâtiné d'humour grinçant ou juste finement amené.

Le film nous raconte l’histoire vraie d’un groupe d’activistes gays et lesbiens qui, en 1984, sous le gouvernement de Maggy, a décidé de récolter de l’argent pour montrer sa solidarité envers les familles des mineurs. En effet, outre les difficultés financières qui découlent de cette grève, la discrimination dont les deux communautés font l'objet donne à penser que l'union pourrait faire la force.
Bien, évidemment, en se remettant dans le contexte (oui, je vis dans le monde des Bisounours et refuse de me dire qu'aujourd'hui encore la situation de la communauté homosexuelle est loin d'être aussi évidente qu'on pourrait l'espérer !), on se doute dès le départ que cette tentative de solidarité ne va pas être si cordialement accueillie du côté des mineurs et que, là, va se trouver une partie de l'intérêt du film.
Mais ce que j'aime avec ce type de films (du moins quand ils sont aussi bien faits !), c'est qu'il y a également une quantité de petites histoires qui viennent se greffer à l'intrigue principale, sans la parasiter ou alourdir l'ensemble. Au contraire, ça l'assaisonne, la relève...

J'ai enfin aimé qu'on me raconte une histoire vraie, pleine d'humanisme et de solidarité (mais sans pathos et sans clichés à l'emporte-pièce) dont le fond n'est malheureusement pas encore tout à fait obsolète et dont il serait bon de s'inspirer en ce moment dans le contexte économique, politique et social dans lequel nous évoluons.

Pour terminer, il serait injuste de laisser le scénariste (Stephen Beresford) et le réalisateur (Matthew Warchus) porter, seuls, tous les lauriers de cette réussite. L'histoire n'est pas exempte de quelques banalités et la mise en scène est relativement sage et convenue (si c'était le chef d'oeuvre de l'année, ça se saurait déjà !).
Il est indispensable d'y adjoindre le talent de la pléiade d'acteurs qui a été choisie. Est-il encore nécessaire de louer la justesse et l'humour pince-sans-rire de Billy Nighy ou d'Imelda Staunton ? J'ai découvert (alors que j'étais sûre de les avoir déjà vus jouer quelque part) George Mackay, Paddy Considine, Dominic West, Andrew Scott ou encore Ben Schnetzer et puis plein d'autres.
J'ai aimé que leur justesse de jeu me permette d'être emportée sans me poser la moindre question pendant 2 heures et, même, d'éclater de rire !

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