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Des Blabla
24 août 2017

Dunkerque

266314

En ce moment, je suis un peu en boucle sur les livres, les films et les séries relatifs à la deuxième guerre mondiale depuis mon retour de Normandie. En même temps, ce n'est pas de ma faute si c'est maintenant et pas dans six mois que le film " Dunkerque " est sorti sur les grands écrans...

Bref, je suis donc allée voir ce film qui raconte l'évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940, connue sous le nom de code Dynamo.
Cette évacuation prit neuf jours pour sauver plus de 330.000 soldats britanniques, canadiens, belges et français. Ce grand nombre fut obtenu grâce à l'intervention de ce qu'on appela plus tard " les petits navires de Dunkerque ", bateaux civils privés, de pêche et de commerce réquisitionnés par la Royal Navy et qui traversèrent le canal du Pas de Calais pour venir récupérer les soldats sur la plage pour les amener aux grands bâtiments de guerre qui les attendaient au large. Le tout pendant que le combat aérien faisait rage dans le ciel.
Malgré tout, il faut savoir que, durant cette bataille, 18.000 soldats alliés ont perdu la vie, à peine moins que du côté allemand et plus de 34.000 ont été faits prisonniers.

J'ai aimé cette fresque historique aux allures de documentaire. En revanche, je vous déconseille de vous déplacer si vous espérer une espèce de " Soldat Ryan " car, ici, point d'histoire romancée, juste des faits et des gens dont on croise et recroise les destins au fil des 1h45 du film sans même parfois savoir leur nom.
En revanche, on croise les acteurs Kenneth Brannagh, en amiral héroïque, et Mark Rylance, en père de famille sauveteur, qui nous rappellent que, non, on n'est pas dans la réalité.

Je ne sais pas si c'est ce côté " documentaire " ou si c'est une volonté de Christopher Nolan mais le film ne verse pas dans le pathos, dans l'émotionnel à sensation. En revanche, on se sent complètement pris dans la bataille qui ne quitte pas l'écran une minute.
En conclusion, je n'ai pas vu le temps passer, je suis restée scotchée sur mon fauteuil mais je n'ai pas été bouleversée.

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