Les choeurs de l'armée russe
Vendredi soir, les choeurs de l'armée russe se produisaient à la cathédrale.
J'avoue que j'ai toujours eu un faible pour les voix masculines. Elles me font bien plus vibrer que les voix féminines.
Madame Mère m'avait gentiment offert une place pour l'accompagner et c'est donc entre filles que nous avons passé la soirée.
Bon, sachant qu'il devait faire environ 8° in situ, je dois bien reconnaître que nous étions parfaitement dans l'ambiance. Au point même que, depuis, j'ai la tête dans le brouillard comme après un abus de vodka à cause du rhume qui a pris possession de mes sinus !
J'ai été un peu surprise, je l'avoue, par le fait qu'il n'y ait " que " dix-sept chanteurs et aussi une soliste. Je n'attendais à un régiment de chanteurs et pas de femme au milieu mais même dans cette grande cathédrale ces dix-huit voix emplissaient les voutes.
(Bon, vous excuserez la piètre qualité de la photo mais faite avec mon portable et zoom au maximum, ce n'est pas l'idéal !)
En revanche, j'ai aimé le programme de la soirée. Il y avait ce qu'il fallait de chants traditionnels russes, de chants de Noël (et même en français dans le texte avec un délicieux petit accent slave !) et même l'air de Lara de Docteur Jivago à la Balalaïka...
Bon, j'ai été trèèèèèèèès forte, je me suis bien tenue jusqu'à la dernière chanson. Bon, ok, ils ont terminé fort avec Kalinka et, forcément, là, j'ai eu la larme à l'oeil... Hein, ben, oui... Forcément...
Il y avait quelques voix de basses qui m'ont fait dresser les poils sur les bras et la soprane n'avait rien à envier à certaines chanteuses d'opéra !
De toutes façons, je savais que je serais électrisée !
En revanche, j'ai un peu regretté le côté " militaire " de l'organisation de la soirée. Je ne suis pas sûre qu'il était nécessaire de nous annoncer que c'était la fin du concert : on aurait très bien compris en les voyant partir vers la sacristie... Ca manquait un peu de spontanéité mais bon c'est vraiment un détail !
Sinon, la soirée a été également agrémentée par un monsieur d'un âge un peu... Bon, disons que ce n'était pas un poulet de l'année !
Bref, ce monsieur avait un grand besoin de parler mais un humour quelque peu lourdingue et répétitif mais comme deux dindes (et pas Pintades, en l'occurrence !), Madame Mère et moi avons été incapables de le renvoyer à ses blagues pourries...
Et oui, les chiens ne font pas des chats !
Moi aussi, je t'aime, Madame Mère !
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